mardi 28 avril 2009

Sahara : Sao tomé et Principe exprime son soutien à l'initiative d'autonomie proposée par le Maroc

Le Premier ministre de Sao Tomé et Principe, M. Joaquim Rafael Branco, a exprimé, lundi à Rabat, le soutien de son pays à l'initiative d'autonomie proposée par le Maroc pour la résolution de la question du Sahara.
"Nous partageons le point de vue du Maroc et souhaitons grand succès" à ses initiatives, a déclaré à la presse le responsable Sao toméen à l'issue d'un entretien avec le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération M. Taïb Fassi Fihri.
Pour sa part M. Fassi Fihri a indiqué que "SM le Roi accorde un grand intérêt à la coopération avec les pays amis africains, notamment les relations bilatérales avec le Sao Tomé et Principe".
Les deux parties se sont mises d'accord sur la nécessité de renforcer les relations bilatérales, a également dit le ministre.
Une délégation de la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe, conduite par le Premier ministre, Joaquim Rafael Branco, a entamé dimanche une visite officielle de trois jours au Maroc.
Sources : le site politique du Sahara occidental : www.corcas.com
Voir aussi : Le portail du Sahara occidental : www.sahara-online.net
Le site de la culture hassanie : www.sahara-culture.com
Le site des villes du Sahara occidental : www.sahara-villes.com
Le site du développement économique du Sahara occidental: www.sahara-developpement.com
Le site social du Sahara occidental : www.sahara-social.com

lundi 20 avril 2009

Le Président Mbasogo exprime son appui à la marocanité du Sahara (communiqué commun)

Le Président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a exprimé "son appui à la marocanité du Sahara" et réitéré "le soutien ferme et constant" que la République de Guinée Equatoriale apporte au Maroc en vue d'un règlement pacifique et durable de ce conflit et ce, dans le cadre du respect de l'intégrité territoriale du Royaume et de sa souveraineté nationale.
Dans un communiqué commun publié simultanément, dimanche à Rabat et Malabo, au terme de la visite officielle effectuée par SM le Roi Mohammed VI en Guinée Equatoriale (16/19 avril), le Président Mbasogo a réaffirmé l'appui de son pays à l'initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie, "proposition solide et constituant le socle réel visant à trouver une solution politique définitive à ce conflit entretenu artificiellement".
Les deux Chefs d'Etat ont, dans ce sens, souligné "la menace potentielle que constitue la persistance de ce conflit qui entrave l'intégrité territoriale et le développement d'une intégration régionale conforme aux aspirations des peuples africains", souligne la même source.
Déplorant l'absence du Royaume du Maroc de l'Union Africaine, précise-t-on dans le communiqué, la Guinée Equatoriale "a vivement souhaité la levée de tous les obstacles entravant son retour au sein de la grande famille africaine".
Abordant la situation politique dans le continent, le Maroc et la Guinée équatoriale ont exprimé leur appréhension quant à la persistance des foyers de tension politique et armés ainsi que de leurs conséquences sur la paix et la stabilité.
Dans cet esprit, les deux Chefs d'Etat ont exprimé "leur profond attachement à la promotion de la démocratie, au respect des droits de l'Homme, à la liberté et à la promotion de la bonne gouvernance politique", indique le communiqué commun. Conscients de la lutte contre le terrorisme, le mercenariat et la piraterie, les deux chefs d'Etat ont " condamné, sans réserve, ces actions et ont renouvelé leur ferme volonté de contribuer pleinement aux efforts fournis par la Communauté Internationale, afin de les combattre et les éradiquer", ajoute la même source.
A cet égard, SM le Roi et le Président Mbasogo ont exhorté la communauté internationale à "s'associer davantage aux efforts déployés par les pays africains en vue de préserver et de consolider la paix, la sécurité et la stabilité dans le continent ".
Sources : le site politique du Sahara occidental : www.corcas.com
Voir aussi : Le portail du Sahara occidental : www.sahara-online.net
Le site de la culture hassanie : www.sahara-culture.com
Le site des villes du Sahara occidental : www.sahara-villes.com
Le site du développement économique du Sahara occidental: www.sahara-developpement.com
Le site social du Sahara occidental : www.sahara-social.com

mercredi 15 avril 2009

Sahara: Ban Ki-moon réitère son appel aux parties à faire preuve d'une volonté politique pour des discussions substantielles

Le Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, a réitéré son appel aux parties à faire preuve de bonne foi et d'une volonté politique pour engager des discussions substantielles sur le Sahara et assurer le succès des négociations, sur la base des précédents rounds de pourparlers, et en tenant compte des dernières consultations dans la région de son envoyé personnel, Christopher Ross. "Sur la base des quatre rounds de négociations tenus sous les auspices des Nations Unies en 2007 et 2008 et tenant compte des dernières consultations menées par mon Envoyé personnel, je recommande au Conseil de sécurité de réitérer son appel aux parties de négocier de bonne foi et sans conditions préalables et de faire preuve d'une volonté politique pour engager des discussions substantielles et assurer le succès des négociations", souligne M. Ban dans son dernier rapport au Conseil de sécurité, rendu public, mardi à New York. Il ajoute que son Envoyé personnel est "disposé à informer les parties ainsi que le Conseil de sécurité de sa propre vision de la voie à suivre", saluant l'engagement des parties à poursuivre le processus de négociations comme annoncé dans le communiqué final publié à l'issue du 4ème round de pourparlers en mars 2008 à Manhasset, position qui a été réitérée durant les rencontres avec son Envoyé personnel durant sa visite dans la région en février dernier. Le Secrétaire général de l'ONU estime, en outre, nécessaire "une préparation minutieuse" d'une prochaine série de négociations, relevant que "peu de progrès ont été réalisés depuis le dernier round des négociations pour favoriser une issue positive d'un 5ème round ". "Aussi mon Envoyé personnel a proposé aux parties la tenue d'une ou plusieurs réunions préparatoires restreintes et informelles", précise-t-il soulignant que "les parties ont donné leur accord concernant cette approche". M. Ban Ki-moon recommande, enfin, au Conseil de sécurité de proroger d'un an le mandat de la MINURSO. "Etant donné les circonstances sur le terrain et à la lumière des efforts constants de mon Envoyé personnel, j'estime que la présence de la MINURSO reste indispensable pour le maintien du cessez-le-feu" au Sahara. En conséquence, "je recommande que le Conseil de sécurité proroge le mandat de la MINURSO pour une période supplémentaire d'un an jusqu'au 30 avril 2010", écrit-il. S'agissant de l'action du Maroc en matière de déminage, le Secrétaire général de l'ONU a rendu hommage aux Forces Armées Royales pour les efforts qu'elles ne cessent de déployer pour détruire les engins explosifs. M. Ban Ki-moon a, enfin, salué son ex Envoyé personnel M. Peter Van Walsum pour ses "efforts inlassables" pour une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable, se félicitant également du travail de son successeur, M. Ross, dans la recherche d'un règlement à la question du Sahara. Le Conseil de sécurité, rappelle-t-on, tiendra, mardi prochain, des consultations sur la base de ce rapport avant de tenir une seconde session le 30 courant pour adopter une résolution prorogeant le mandat de la MINURSO.
Sources : le site politique du Sahara occidental : www.corcas.com
Voir aussi : Le portail du Sahara occidental : www.sahara-online.net
Le site de la culture hassanie : www.sahara-culture.com
Le site des villes du Sahara occidental : www.sahara-villes.com
Le site du développement économique du Sahara occidental: www.sahara-developpement.com
Le site social du Sahara occidental : www.sahara-social.com

lundi 13 avril 2009

Sahara : Le Maroc appelle l’ONU à assumer ses responsabilités après la violation du cessez-le-feu

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri, a adressé, vendredi sur Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, une lettre au président du Conseil de sécurité de l'ONU, l'ambassadeur du Mexique, M. Claude Heller, appelant les Nations Unies à "assumer leurs responsabilités et à prendre les mesures qui s'imposent" à la suite de la violation grave et flagrante de l'accord de cessez-le-feu conclu en 1991.
Le Maroc appelle "les Nations Unies à assumer leurs responsabilités et à prendre les dispositions qui s'imposent pour asseoir leur autorité dans la zone située entre le dispositif de défense et les territoires algérien et mauritanien où, conformément aux accords militaires de 1991, aucun fait accompli ou changement de statu quo n'est permis au demeurant, quelque soit l'artifice", souligne M. Fassi Fihri dans cette lettre condamnant avec "vigueur de tels procédés provocateurs et dangereux".
Le Royaume "continuera à veiller au respect de son intégrité territoriale et de son unité nationale. Il se réserve le droit de prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre un terme à de tels agissements, préserver sa sécurité nationale et assurer la quiétude de sa population", ajoute-t-il dans cette lettre dont copie est parvenue à la MAP.
"De plus, cette action, initiée et opérée directement à partir du territoire algérien, confirme la responsabilité directe de ce pays dans sa préparation et son exécution", affirme le ministre.
M. Fassi Fihri rappelle que "ce grave incident survient au moment où le Conseil de sécurité est sur le point d'examiner le rapport du Secrétaire général et d'apporter son appui à la reprise des négociations, sur la base de la résolution 1813".
Il relève également que cet incident "rejoint, dans sa logique, d'autres tentatives répétées de l'Algérie et du Polisario visant à saper les efforts des Nations Unies tendant à relancer la dynamique des négociations".
L'ensemble de "ces actions révèlent la volonté des autres parties de ne reculer devant rien pour entraver la recherche d'une solution politique réaliste au différend régional sur le Sahara", écrit en outre le ministre, soulignant que "pour sa part, le Royaume du Maroc continuera, dans la sérénité, de coopérer avec le Conseil de sécurité, le Secrétaire général et son nouvel Envoyé personnel, pour avancer sur la voie de la solution politique fortement encouragée".
M. Fassi Fihri affirme, par ailleurs, que "l'attitude passive de la Minurso vis-à-vis de telles actions est interprétée par les autres parties comme un encouragement à poursuivre ces actes", relevant qu'"une étape supplémentaire vient d'être franchie aujourd'hui dans cette escalade, en mettant en péril la vie de personnes civiles".
Pourtant, écrit-il, "le Royaume du Maroc n'a pas cessé d'attirer l'attention du Conseil de sécurité, du Secrétaire général et de la Minurso sur les dangers que représentent de telles actions provocatrices et prétendument civiles et de dénoncer leur caractère répétitif, en demandant aux Nations Unies d'assumer leurs responsabilités dans la zone située à l'Est du dispositif de défense".
Revenant sur ce grave incident, le ministre rappelle, par ailleurs, dans cette lettre, que "le 10 avril, un groupe de 1400 personnes, dont des étrangers, encadrés par des éléments militaires du Polisario munis d'armes, s'est approché jusqu'à 100 mètres du point d'appui M. 18 du dispositif national du sous-secteur Mahbes, à la frontière avec l'Algérie".
"Ce groupe a été acheminé sur le territoire algérien à bord de 90 jeeps, 10 camions et un bus, étalés sur un front de 600 mètres", précise-t-il, indiquant que "certains éléments du Polisario, dotés d'armes individuelles et de détecteurs de mines, encadrant les manifestants, ont arraché des fils barbelés, enlevé des mines du dispositif de défense et procédé également à des tirs en l'air", alors que "suite à un saut de mine, quelques manifestants ont été blessés".
Il est ainsi prouvé, écrit M. Fassi Fihri, que cette opération, encadrée par des éléments armés et impliquant l'utilisation d'armes à feu, constitue une violation manifeste de l'accord de cessez-le-feu, perpétrée "au vu et au su des observateurs de la Minurso"
Sources : le site politique du Sahara occidental : www.corcas.com
Voir aussi : Le portail du Sahara occidental : www.sahara-online.net
Le site de la culture hassanie : www.sahara-culture.com
Le site des villes du Sahara occidental : www.sahara-villes.com
Le site du développement économique du Sahara occidental: www.sahara-developpement.com
Le site social du Sahara occidental : www.sahara-social.com

lundi 6 avril 2009

Les violations des droits de l’homme dans les camps de Tindouf dénoncées à Cork, en Irlande

Les membres de la communauté marocaine établie en Irlande se sont mobilisés, lors d'une conférence tenue vendredi à Cork (250 km à l'ouest de Dublin), pour dénoncer les graves violations des droits humains commises contre les populations des camps de Tindouf (sud-ouest de l'Algérie).
Intervenant lors de cette conférence, organisée à l'initiative de l'ONG "Ethical Development Action", les membres de la communauté marocaine se sont notamment interrogés sur les raisons ayant poussé l'organisation non gouvernementale des droits de l'homme "Frontline" (basée à Dublin) à ne pas mener une enquête sur ces graves violations, en particulier sur la situation des prisonniers marocains, retenus dans des conditions pour le moins inhumaines, pendant plus de 28 ans, dans les camps de Tindouf.
Ils ont également appelé l'ONG à faire la lumière sur les violations des droits humains commises en Algérie, et qui ont été vérifiées et confirmées par des organisations internationales actives dans le domaine de la défense des droits de l'homme, dont Amnesty International.
Le directeur de la communication au sein de "Frontline", Jim Loughran, est intervenu sur cette question pour reconnaître que son ONG "n'a pas fait un travail complet", annonçant que son organisation envisage d'effectuer une visite d'information aussi bien dans les camps de Tindouf qu'en Algérie pour y évaluer la situation des droits humains.
Par ailleurs, les membres de la communauté marocaine ont appelé les organisations humanitaires internationales à oeuvrer à l'ouverture d'une enquête pour faire toute la lumière sur le détournement par les séparatistes de l'aide humanitaire destinée aux populations séquestrées dans les camps de Tindouf.
Ces populations sont privées de leurs droits les plus élémentaires dont le droit à la liberté de mouvement, ont dit les intervenants, appelant à une levée du blocus imposé à ces populations afin de leur permettre de regagner leur mère-patrie, le Maroc.
Les intervenants ont, en outre, dévoilé devant l'assistance les mensonges des adversaires de l'intégrité territoriale du Maroc, qui ont tenté, comme à l'accoutumée, d'exploiter une banale question de procédure, pour prétendre qu'une soi-disant activiste sahraouie, en l'occurrence la dénommée Idegja Lachgar, a "été empêchée" de voyager en Irlande pour prendre part à la conférence.
Or, ont-il expliqué, la soi-disant activiste ne disposait tout simplement pas de visa pour entrer en Irlande.
La compagnie aérienne ne voulant pas prendre à sa charge la pénalité dont elle doit s'acquitter à l'arrivée à destination si elle embarque un passager sans visa, a refusé l'accès à bord de la passagère et ce, conformément aux règles et lois en vigueur.
L'exploitation, qui a été faite de cette banale affaire, montre encore une fois la persistance des adversaires de l'intégrité territoriale du Maroc à ne pas hésiter à utiliser n'importe quel prétexte, aussi futile soit-il, pour réactiver leurs réseaux en les alimentant d'informations fallacieuses et tendancieuses.
Les populations des camps de Tindouf "ont passé les dernières 33 années dans des camps de réfugiés, dans le Sahara algérien, dans un environnement physique et politique insoutenable pour la dignité humaine", indique l'ONG EDA, ajoutant que ces populations "sont confrontées de manière continue à des problèmes découlant de ce conflit, dont le déni des droits humains élémentaires, l'accès à des ressources adéquates en eau, aux produits alimentaires, au logement, et à l'emploi".
Sources : le site politique du Sahara occidental : www.corcas.com
Voir aussi : Le portail du Sahara occidental : www.sahara-online.net
Le site de la culture hassanie : www.sahara-culture.com
Le site des villes du Sahara occidental : www.sahara-villes.com
Le site du développement économique du Sahara occidental: www.sahara-developpement.com
Le site social du Sahara occidental : www.sahara-social.com

vendredi 3 avril 2009

Poursuite et clôture des travaux de la 1ière session ordinaire du Corcas pour l’année 2009

Le Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes a poursuivi et clôturé, tard dans la soirée de jeudi à vendredi, les travaux de sa première session ordinaire pour l’année 2009.
Cette session, présidée par M. Khalihenna Ould Errachid, le Président du Corcas, a été marquée par les débats qui ont été consacrés aux deux principaux dossiers à l’ordre du jour, en l’occurrence "la politique solidaire en matière d’eau potable au service du développement durable des provinces sahariennes", ainsi que "Al Hassania, composante de l’identité marocaine".
M. Khalihenna Ould Errachid, a indiqué lors d’une déclaration à la presse, à la fin des travaux, que le traitement des problèmes inhérents à l’approvisionnement en eau potable, sera entrepris, à travers la désalinisation de l’eau de mer et la prospection d’autres ressources de la nappe phréatique.
Le Président du Corcas a, d’autre part, indiqué que les membres du Corcas ont conclu, au sujet du dossier culturel, que "le patrimoine hassani, sahraoui, a été, à travers l’histoire, un élément fondateur de l’identité nationale et a contribué au façonnement de la personnalité arabo-islamique marocaine, dans toutes ses manifestations".
Sources : le site politique du Sahara occidental : www.corcas.com
Voir aussi : Le portail du Sahara occidental : www.sahara-online.net
Le site de la culture hassanie : www.sahara-culture.com
Le site des villes du Sahara occidental : www.sahara-villes.com
Le site du développement économique du Sahara occidental: www.sahara-developpement.com
Le site social du Sahara occidental : www.sahara-social.com

mercredi 1 avril 2009

Seul l’autonomie sous souveraineté marocaine permettra le règlement au Sahara (rapport américain)

L'intégration régionale au Maghreb ne peut être réalisée sans une solution à la question du Sahara qui prenne en compte la proposition du Maroc d'accorder une large autonomie, sous souveraineté marocaine, à cette région, a préconisé un rapport rendu public mardi à Washington.
Le rapport, intitulé "Pourquoi le Maghreb compte-t-il" élaboré notamment par le "Potomac Institute for Policy Studies" (PIPS) basé à Washington, et le département gestion des conflits à la School of Advanced International Studies (SAIS) relevant de la Johns Hopkins University, et destiné à l'Administration Obama, rappelle la position américaine qui considère la proposition marocaine d'autonomie comme étant "la seule solution réaliste".
"Au moment où l'Administration Obama examine ses priorités au Moyen Orient et en Afrique du Nord, il est important de rompre l'habitude qui consiste à percevoir la région comme étant un ensemble de pays séparés ayant un intérêt national secondaire" pour Washington, souligne le rapport selon lequel les pays du Maghreb représentent des intérêts vitaux pour les Etats-Unis que ce soit en matière d'énergie, ou également en raison de la nécessité d'éradiquer la menace terroriste croissante pour les américains et leurs infrastructures, et des opportunités économiques qu'offre cette région.
Le document exhorte également les Etats-Unis et leurs alliés à faire pression sur le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) pour faire en sorte que les populations de Tindouf sous contrôle du Polisario, jouissent des droits garantis par le droit international, en particulier le droit à la liberté de mouvement, au rapatriement volontaire et le droit à la libre association.
Toujours selon ce rapport, approuvé par plusieurs personnalités américaines, et présenté lors d'une conférence de presse animée par un panel d'experts en politique étrangère dont des anciens membres du gouvernement américain, d'ambassadeurs et d'académiciens, l'intégration régionale en Afrique du Nord "va soutenir une série d'intérêts américains qui sont au centre de la poursuite stratégique de la stabilité, la sécurité et des objectifs économiques".
Cependant, l'intégration régionale ne peut se réaliser sans résoudre le conflit du Sahara, note le rapport qui, rappelant la position actuelle du gouvernement américain selon lequel une large autonomie pour le peuple sahraoui sous souveraineté marocaine constitue l'unique solution réaliste, souligne que "la plate-forme est (déjà) en place pour avancer de manière dynamique et avec succès et partant, encourager l'intégration économique régionale qui apportera la prospérité aux peuples du Maghreb et une plus grande sécurité pour les intérêts des Etats-Unis".
Le rapport estime que les Etats-Unis peuvent aider à négocier une solution au conflit du Sahara qui constitue l'obstacle majeur à l'intégration régionale, et empêche une coordination efficace des efforts visant à combattre le terrorisme, l'immigration illégale, la contrebande, le trafic de drogue et à promouvoir une coopération économique et d'autres initiatives régionales.
Le document, qui trouve "évident" que le conflit du Sahara ne sera pas "résolu" dans un proche avenir, estime qu'un statut de compromis, tel que celui contenu dans la proposition d'autonomie actuellement sur la table de l'ONU, va placer la région dans un nouveau cadre institutionnel où l'attention sera plus portée sur des composantes spécifiques de la situation sans pour autant rester coincé dans l'impasse.
Le conflit du Sahara n'est pas "un fruit prêt à cueillir", souligne le rapport rappelant la position de l'Algérie qui insiste que ce conflit ne sera jamais résolu en "termes ou calendrier autres que ceux choisis par elle". Cependant, estime-t-il, si les Etats-Unis s'engagent de manière active et œuvrent en étroite collaboration avec leurs alliés européens, cela ouvrira de bonnes perspectives pour créer un environnement en vue d'une action vers une solution basée sur le compromis exprimé dans la formule autonomie/souveraineté privilégiée par l'ONU et qui se trouve être l'unique solution de compromis actuellement sur la table de négociation.
Un tel rôle de leadership de la part des Etats-Unis profitera au Maghreb et servira également leurs intérêts, souligne le document rappelant que les différentes administrations qui se sont succédées ont déclaré que la seule solution réalisable est à trouver dans le compromis de l'autonomie. A cet égard, préconise le rapport du PIPS, les Etats-Unis doivent commencer immédiatement à traiter la question du Sahara d'une manière cohérente conformément à sa politique déclarée, et à encourager ses alliés à faire de même.
Ces mêmes administrations, qu'elles soient Démocrates ou Républicaines, ont fait un choix clair à savoir, promouvoir une solution politique à travers une formule garantissant une large autonomie pour la région sous souveraineté marocaine, rappelle encore le rapport qui évoque également l'adoption de ce choix bipartisan par le Congrès qui avait ouvertement exhorté le gouvernement américain à emprunter cette voie de manière plus vigoureuse.
Le rapport avertit qu'"au cas où pareil choix n'est pas adopté à travers des actions concrètes, des messages confus seront adressés aux parties impliquées suscitant ainsi de faux espoirs pour un renversement de cette politique, ce qui ne ferait que perpétuer l'impasse et les dangers inhérents".
Des actions fermes pour assurer le respect des droits humains dans la région du Sahara peuvent baliser la voie à une solution politique privilégiée par tous les membres du Conseil de sécurité, souligne le rapport faisant remarquer au passage que ce conflit n'a que trop duré. Le document estime plus loin que quelque soit le résultat du cinquième round de négociations entre les parties, les Etats-Unis doivent poursuivre leurs efforts auprès des membres du Conseil de sécurité pour faire reconnaître le statut d'autonomie au sein du Maroc et inviter les autres à faire de même.
Toute solution doit également inclure l'Algérie et des efforts particuliers doivent être entrepris dans ce sens afin d'éviter que ce pays "ne trouve des moyens pour s'opposer aux Etats-Unis, au Maroc et aux initiatives d'intégration économique", insiste le rapport.
Même si l'Algérie est un important allié des Etats-Unis en raison de son pétrole et de son gaz, cela ne doit, en aucun cas, permettre de bloquer une issue positive au conflit du Sahara, insiste le rapport qui n'arrive pas à comprendre l'attitude ambiguë de l'Algérie à vouloir perpétuer ce conflit.
Il propose ainsi certaines mesures qui pourraient inciter l'Algérie à donner son accord notamment à un éventuel accord de libre échange avec les Etats-Unis.
"Une position commune et un soutien ferme de la part des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de la France, de l'Espagne (et de l'Italie) pour l'autonomie, y compris le fait d'encourager l'Algérie et le Maroc à entrer dans des négociations avec un esprit ouvert et positif et à chercher une solution gagnant-gagnant, donnera le ton qu'il faut pour des entretiens productifs, estime le rapport.
"A la fin, si ce genre de mesures incitatives ne marchent pas, les Etats-Unis doivent aller de l'avant avec cette initiative (d'autonomie) de manière indépendante et exhorter les Etats du Maghreb à laisser de côté ce problème et se concentrer sur les autres aspects de la coopération, comme ils l'on fait lors de la création de l'UMA en 1989", souligne le rapport.
Cette conférence de presse-débat a été animée par le Pr. William Zartman (co-auteur du rapport), directeur du département gestion des conflits à la School of Advanced International Studies (SAIS) relevant de la Johns Hopkins University, Pr. Yonah Alexander (co-auteur), l'ambassadeur Stuart Eizenstat (co-auteur), ancien secrétaire d'Etat adjoint américain pour les Affaires économiques et agricoles sous l'Administration Clinton et ancien ambassadeur des Etats-Unis à l'Union Européenne, le Général Wesley Clark (co-auteur honoraire) et ancien commandant des forces alliées de l'OTAN en Europe.
Le rapport a été "examiné et approuvé" par les personnalités suivantes: l'ancienne secrétaire d'Etat sous Clinton Madeleine Albright, le Pr. Yonah Alexander, directeur du centre international pour les études sur le terrorisme au Potomac Institute, le général Wesley Clark, Lorne Craner, président de International Republican Institute, Chester Crocker, professeur des études stratégiques à la Georgetown University, l'ambassadeur Stuart Eizenstat, John Entelis, professeur des sciences politiques à la Fordham University, Lucia Guerrato, ancien ambassadeur à l'Union Européenne, l'ambassadeur Robert Pelletreau, ancien secrétaire d'Etat adjoint pour les Affaires du Proche-Orient, Robin Raphel, ancien ambassadeur en Tunisie, Ed Walker, ancien ambassadeur en Israël, en Egypte, et aux Emirats Arabes Unis, David Welch, ancien secrétaire d'Etat adjoint pour les Affaires du Proche-Orient et ancien ambassadeur en Egypte, et enfin les Pr. William Zartman.
Sources : le site politique du Sahara occidental : www.corcas.com
Voir aussi : Le portail du Sahara occidental : www.sahara-online.net
Le site de la culture hassanie : www.sahara-culture.com
Le site des villes du Sahara occidental : www.sahara-villes.com
Le site du développement économique du Sahara occidental: www.sahara-developpement.com
Le site social du Sahara occidental : www.sahara-social.com