jeudi 10 décembre 2009

La Chaîne satellitaire Al Jazeera diffuse une interview du Président du Corcas

M. Khalihenna Ould Errachid : l’appel de Mme Clinton pour la reprise des négociations sur le Sahara traduit la position internationale
Le Chaîne satellitaire Al Jazeera a diffusé une interview de M. Khalihenna Ould Errachid, le Président du Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes, mercredi, à partir de Rabat, dans le cadre de sa rubrique de l’information maghrébine "Al Hassad Al Magharibi".
Cet entretien a lieu dans le contexte de l’appel qu’a lancé la Secrétaire d’Etat américaine Mme Hillary Clinton, au Maroc et au Polisario pour qu’ils reprennent les négociations autour du Sahara.
Dans ce qui suit le texte intégral de cet entretien :
Al Jazeera : M. Ould Errachid, laissez-moi commencer par l’invitation faite par Clinton pour la reprise des négociations entre le Maroc et le front Polisario. Comment Rabat a-t-elle accueilli cette invitation, surtout que cela intervient après une rencontre avec le ministre algérien des Affaires étrangères ?
M. Khalihenna Ould Errachid : Cette invitation est la position de la communauté internationale, en l’occurrence la reprise des négociation arrêtées actuellement, pour que nous puissions arriver à la solution à laquelle appelle le Conseil de sécurité, et qui est une solution négociée. Le Maroc est toujours près à reprendre les négociations, à n’importe quelque moment avec bonne foi, tel qu’il l’a fait durant les quatre précédents rounds et pendant le dernier round informel, aussi.
Al Jazeera : Bien, M. Ould Errachid, concernant l’affaire Aminatou Haider qui suscite beaucoup de polémiques… Pourquoi toute cette exigence marocaine pour que Aminetou Haider présente des excuses avant de revenir dans son pays ?
M. Khalihenna Ould Errachid : Car Mme Aminetu Haider a commis de nombreuses fautes dans cette affaire qui concerne sa situation, car elle a renié sa nationalité et a entreprit tout ce qui s’oppose à sa vie antérieure, pendant les quarante précédentes années…
Al Jazeera : … Que voulez-vous dire dans ce point ?
M. Khalihenna Ould Errachid : Pendant les quarante précédentes années, Aminatou Haider était une marocaine qui bénéficiait de tous ces droits sans aucune restriction. Elle voyage et exprime son opposition en tant que marocaine. Et brusquement, elle a renié sa marocanité et a utilisé ce procédé inacceptable. C’est pour cela qu’il faut….
Al Jazeera : ….Mais elle veut rentrer à Laâyoune, au Sahara occidental, dans sa patri à la ville de Laâyoune…
M. Khalihenna Ould Errachid : Le Sahara occidental n’est pas sa patri. Le Sahara occidental est une région marocaine, une région du Maroc. Le Sahara occidental est une partie intégrante du Royaume du Maroc et il n’existe rien qui fait la preuve du contraire. C’est pour cela qu’elle (Aminatou) est marocaine comme le sont tous les habitants de la région et elle bénéficiait de cette qualité comme je l’ai dit et voyageait avec le passeport marocain et disposait de l’identité marocaine. Brusquement elle renie cette identité pour des raisons politiques hors du contexte dans lequel elle agissait. Alors pour reprendre sa situation précédente…
Al Jazeera : …. Oui, mais nous savons que maintenant l’affaire est devenue humanitaire et il y a un intérêt international pour cela. Comment voyez-vous la solution ?
M. Khalihenna Ould Errachid : ..Les questions humanitaires n’ont aucun lien avec le fait de porter atteinte à la patri, à ses intérêts fondamentaux et travailler avec des intérêts étrangers. Nous regrettons la situation humanitaire d’Aminetou Haider, qui s’est mise elle-même dans cette position. Il faut dire que sa grève de la faim dans les Iles Canaries est une grève volontaire. C'est-à-dire un choix personnel de Mme Aminetu Haider poussée par le Polisario et l’Algérie. Et elle peut à n’importe quel moment arrêter cette action et revenir dans sa patri.
Al Jazeera : M. Khalihenna Ould Errachid merci.
Sources : le site politique du Sahara occidental : www.corcas.com
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mercredi 30 septembre 2009

Sahara : une nouvelle tournée de Christopher Ross prévue en Afrique du nord

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri, a été reçu, lundi soir à New York, par le Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon. "Lors cette rencontre, le Secrétaire général de l'ONU a tenu à rendre hommage à SM le Roi Mohammed VI pour Son leadership et Sa grande vision pour la paix, particulièrement dans la région méditerranéenne", a affirmé, à la presse, M. Fassi Fihri à l'issue de ses entretiens avec le responsable onusien.
M. Ban Ki-moon a, en outre, mis en exergue "le rôle joué par SM le Roi Mohammed VI et Son engagement aux niveaux régional, international et au sein des Nations Unies, concernant aussi bien les questions du Moyen Orient, des changements climatiques que de la coopération et du développement en Afrique", a ajouté le ministre.
A cette occasion, a-t-il indiqué, "nous avons aussi abordé la question du Sahara marocain au sein des Nations Unies, relevant que grâce à l'initiative marocaine d'autonomie nous avons entamé un nouveau cycle de négociations ".
Il a, en outre, rappelé que "depuis la désignation du nouvel Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara, M. Christopher Ross, des pourparlers ont eu lieu en Autriche et une visite de ce dernier est attendue dans la région en vue de poursuivre les efforts dans le cadre de la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité".
A ce propos, le ministre a indiqué que " les résolutions du Conseil de sécurité sont claires, soulignent l'originalité de l'initiative marocaine et demandent à ce que toutes les parties entament ces négociations en faisant preuve d'un esprit de compromis et de réalisme".
"Le Maroc est prêt et attend de nouvelles rencontres et de nouvelles négociations", a-t-il dit, précisant que le Royaume "poursuit, naturellement, ses efforts de développement dans l'ensemble de son territoire" dans la perspective d'une solution politique à ce différend régional artificiel.
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vendredi 25 septembre 2009

Plusieurs pays renouvellent leur soutien à l’intégrité territoriale du Maroc devant l’Assemblée générale de l’ONU

Plusieurs Chefs d’Etats et de délégations, participant aux travaux de la 64ième session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, ont renouvelé leur soutien à l’intégrité territoriale du Maroc et à la position du Royaume concernant le dossier du Sahara.
Ainsi le Président gambien, M. Al Hadji Yahya Jammeh, a réaffirmé, jeudi soir à New York, son "soutien total" à l'intégrité territoriale du Maroc. "Ma délégation renouvelle son total soutien à l'intégrité territoriale et à la souveraineté du Royaume du Maroc", a souligné le Président gambien, lors de son intervention au débat général de la 64-ème session de l'AG de l'ONU.
Concernant la question du Sahara, "nous demeurons convaincus que la proposition du gouvernement d'octroyer une large autonomie à la région du Sahara sur la base des négociations initiées par le Conseil de sécurité de l'ONU, et conduites et convenues par les parties, mènera à une solution définitive et pacifique du conflit", a-t-il dit.
Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères de la République dominicaine, Carlos Morales Troncos, a indiqué que son pays soutient le Maroc concernant la question du Sahara. "Nous sommes avec les Marocains. Et le Maroc sait qu'il peut compter sur nous dans tous les forums ", a-t-il déclaré à la MAP à l'issue d'un entretien avec le ministre des affaires étrangères et de la coopération, M. Taib Fassi Fihri.
Le même soutien a émané du Président de l'Union des Comores, M. Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, qui a réaffirmé, le soutien " indéfectible " de son pays à l'intégrité territoriale du Maroc. L'Union des Comores réitère son " soutien indéfectible " au Royaume du Maroc dans ses " efforts légitimes en vue de recouvrer son intégrité territoriale ", a affirmé M. Mohamed Sambi lors de son intervention à l'occasion du débat de l'Assemblée Générale des Nations Unies.
Il a, par ailleurs, estimé que " la paix et la sécurité restent des conditions essentielles à la promotion du développement socio-économique ", soulignant que " les situations de conflit qui prévalent dans de nombreuses régions du monde devraient nous interpeller ".
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jeudi 24 septembre 2009

M. Hilale : L'Algérie, chantre de l'autodétermination, n'hésite pas à violer les droits élémentaires des séquestrés de Tindouf

L'Algérie, chantre de l'autodétermination, n'hésite pas à violer les droits élémentaires des populations séquestrées dans les camps de Tindouf depuis trois décennies, a dénoncé, mardi devant la 12ème session du Conseil des droits de l'Homme (CDH) de l'ONU, l'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'Office des Nations unies à Genève, M. Omar Hilale. Répondant à l'ambassadeur algérien qui n'a cessé d'évoquer lors de cette session, "le droit à l'autodétermination", M. Hilale a souligné que l'Algérie a tout d'abord l'obligation d'accorder à ces populations le droit à s'autodéterminer sur leur volonté de quitter les camps.
"Une fois de plus, l'Algérie persiste dans son acharnement contre le Maroc", a encore dénoncé le diplomate marocain, déplorant qu'il n'y ait pas un seul jour sans que l'ambassadeur algérien ne répète ses philippiques anti-marocaines.
L'ambassadeur marocain a fait observer, concernant les allégations de l'ambassadeur algérien qui a prétendu que l'Algérie est un pays "voisin" et "observateur" dans le conflit du Sahara, que ni les agissements de la diplomatie algérienne, ni ses déclarations au quotidien ne confirment cette prétention.
La diplomatie algérienne est mono-causale et sa seule priorité est l'affaire du Sahara, a indiqué M. Hilale qui en veut pour preuve le fait que l'ambassadeur algérien n'ait abordé aucune autre situation dans le monde depuis le début de cette session du CDH.
"Sa seule préoccupation, voire sa seule obsession, est le Maroc et même la question palestinienne n'a eu droit qu'à deux mots dans sa croisade en faveur des droits de l'Homme", a-t-il noté.
Il a indiqué que l'Algérie que son ambassadeur présente comme un "pays voisin" abrite, entraîne et finance des bandes séparatistes qui menacent la paix et la sécurité dans la région, et dont certains éléments on eu des accointances avec les terroristes d'Al-Qaida.
"Bien plus, au lieu de consacrer ses ressources à ses propres problèmes socio-économiques de logement, de santé, d'accès à l'eau et à l'électricité, ce pays finance l'armement du Polisario et le déplacement de ses responsables à travers le monde", a fait observer M. Hilale.
Contrairement à ce que prétend son ambassadeur, l'Algérie n'est pas un simple pays observateur. Il est partie prenantes dans l'affaire du Sahara depuis son déclenchement, a ajouté le diplomate marocain, précisant qu'un pays observateur ne mène pas au quotidien une campagne diplomatique hostile au Maroc, n'interfère pas dans les négociations et respecte la responsabilité du Conseil de sécurité dans ses efforts pour le règlement de ce problème.
S'agissant des rapports des ONG internationales sur "la situation des droits de l'Homme au Sahara marocain" qu'évoque l'ambassadeur algérien, M. Hilale a fait savoir qu'à l'évidence, ces ONG et leurs rapports ne sont les bienvenus pour l'ambassadeur algérien que lorsqu'il veut les présenter comme soi-disant preuves, mais quand ces rapports épinglent et mettent à nu la situation des droits de l'Homme dans son propre pays, ils sont ignorés et ces ONG sont bannies, combattues et interdites d'accès sur le sol algérien.
L'ambassadeur marocain a, d'autre part, affirmé que les prétendues manifestations au sud du Maroc n'existent que dans les communiqués colportés par les médias à la solde d'Alger et dans l'esprit de l'ambassadeur algérien, soulignant que les villes que le diplomate algérien a citées sont régulièrement visitées par les ONG, les journalistes et les diplomates étrangers accrédités à Rabat.
M. Hilale a indiqué que l'ambassadeur algérien "aurait plutôt été mieux inspiré à lire les rapports des ONG, tels que Amnesty International, Human Rights Watch, la Fédération international des droits humains, le Comité des Nations unies des droits de l'Homme et le Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires sur la situation des droits de l'Homme en Algérie qui dressent tous un tableau sombre sur les violations des droits de l'homme dans ce pays".
"L'ambassadeur algérien s'est fait une fixation sur les soi-disant manifestations au Sahara marocain. Il aurait été plus approprié qu'il réfléchisse sur l'interdiction de manifester imposée au peuple algérien depuis des années", a ajouté M. Hilale, faisant remarquer à ce propos que les manifestations pacifiques au Maroc sont autorisées tant qu'elles respectent la réglementation en vigueur.
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vendredi 18 septembre 2009

Une délégation du Sahara demande des pressions sur Alger pour l’organisation d’un recensement dans les camps de Tindouf

La délégation des provinces du sud participant à la 12ème session du Conseil des Droits de l'homme (CDH) de l'ONU, a appelé, jeudi, la communauté internationale à exercer des pressions sur le gouvernement algérien pour qu'il autorise les organisations internationales à effectuer un recensement des populations des camps de Tindouf.
La délégation, qui rappelle la dernière visite dans ces camps du Haut commissaire de l'ONU aux réfugiés, M. Antonio Guterres, a souligné qu'un tel recensement permettra de connaître le nombre exact de ces populations, ainsi que la destination des aides internationales envoyées dans ces camps.
"L'on saura alors, a ajouté la délégation dans un communiqué, que ces aides sont utilisées par un groupe d'individus qui exploitent les souffrances de ces populations pour s'enrichir".
La délégation a souligné qu'il est déraisonnable que l'Algérie s'entête à empêcher le recensement des populations des camps de Tindouf, tout en demandant une augmentation des aides à leur faveur.
"Alger feint d'être neutre, mais s'emploie à entraver le règlement politique du différend autour de la question du Sahara, qui doit passer par une autonomie sous souveraineté marocaine", a souligné le communiqué.
La délégation des provinces du sud qui prend part à la 12ème session du CDH est composée de M. Sidati El Ghallaoui, ancien représentant du Polisario en Italie, de Mme Saadani Maoualainine, victime de déportation forcée, de Mme Hajbouha Zoubeir, militante des droits de l'homme et de Moulay Ahmed Mghizlat, membre du CORCAS.
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mardi 1 septembre 2009

Le Polisario "n'existe pas politiquement, il obéit aux ordres de l'Algérie" (Ould Souilem)


Le Polisario "n'existe pas politiquement", il obéit aux ordres d'Alger, a affirmé M. Ahmedou Ould Souilem, ex-dirigeant du "Polisario" qui a récemment regagné la mère-patrie, le Maroc. Le "Polisario n'existe pas politiquement. Il y a un Polisario algérien qui obéit aux ordres de l'Algérie", a souligné M. Ould Souilem dans un entretien au journal espagnol "La razon" publié dimanche, ajoutant que l'Algérie procède à la "séquestration des volontés des sahraouis" qui souhaitent regagner le Maroc pour contribuer à sa marche de développement et de progrès.
Il a de même dénoncé l'exploitation des souffrances des Sahraouis au bénéfice d'une "stratégie algérienne".
"Nous n'avons pas le droit de faire de nos fils des apatrides nomades. Ils ont une patrie et un avenir au Maroc", a lancé Ould Souilem, avant de souligner que beaucoup de Sahraouis veulent regagner le Maroc en dépit des entraves imposées par l'Algérie et le "Polisario".
Evoquant les négociations sur le Sahara, M. Ould Souilem a déploré le fait que le "Polisario" ne jouit pas d'une "autonomie" pour prendre des décisions, relevant que l'Initiative d'autonomie permet aux habitants du Sahara de gérer eux même leurs propres affaires de façon démocratique.
"Nous avons droit de vivre dignement dans notre patrie et la proposition d'autonomie est la seule option garantissant cette solution", a-t-il insisté.
M. Ould Souilem a, d'autre part, salué la dynamique de développement que connaissent les provinces du sud du Royaume.
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mardi 14 juillet 2009

La lettre du Président Obama au Roi du Maroc dément un prétendu changement de la politique américaine sur le Sahara


Le Président américain Barak Obama a déclaré dans une lettre adressée, le vendredi 3 juillet courant, à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que les Etats-Unis et le Maroc partagent les mêmes valeurs de paix, de justice, de progrès et de tolérance.
La lettre du Président Obama a été particulièrement consacrée à deux sujets : le dossier de la paix au Moyen Orient et l’importance du rôle du Maroc pour la poursuite du processus de paix, d’une part et de l’autre, le dossier du conflit sur le Sahara occidental, ainsi que la volonté de l’administration américaine de poursuivre ses efforts pour le régler.
M. Obama a affirmé dans sa lettre, en réponse à une lettre que Sa Majesté le Roi lui a envoyé, qu’il partage la position du Royaume du Maroc, et qui considère que les Nations Unies constitue le cadre adéquat pour le règlement de la question du Sahara.
Il a exprimé l’espoir que l’Envoyé onusien dans la région, Christopher Ross, réussira dans sa mission.
"Je partage votre engagement que les négociations menées sous les auspices des Nations unies constituent le cadre approprié permettant de parvenir à une solution mutuellement acceptable, et j'espère que Christopher Ross, un diplomate chevronné ayant une large expérience de la région, pourra promouvoir un dialogue constructif entre les parties", a ecrit le Président Obama à SM le Roi.
La lettre du Président américain n’évoque ni de près, ni de loin, aucun changement dans la position américaine à propos du conflit sur le Sahara. Elle ne soutienne pas non plus, l’avènement d’un quelconque Etat indépendant dans la région du Sahara, ou la tenue d’un referendum d’autodétermination, tel que l’a prétendu la machine propagandiste des partisans du séparatisme.
Par contre le Président Obama a estimé dans sa lettre à SM le Roi, que le Maroc est un médiateur efficace pour rapprocher les points de vues dans le conflit israélo-palestinien.
Il a réaffirmé à cet égard, sa confiance, en l’utilité de l’action commune maroco-américaine pour l’instauration des fondements de négociations fructueuses en faveur de la paix au Moyen Orient.
Le Président Obama a indiqué qu’il partage la position du Maroc sur l’utilité des négociations sous l’égide des Nations Unies, pour trouver une solution "mutuellement acceptable", dans le dossier du Sahara, en ajoutant : "j'espère avoir l'occasion de discuter avec Vous de toutes ces questions et d'œuvrer ensemble au renforcement de la relation historique entre le Maroc et les Etats-Unis".
Il ajoute : "mon gouvernement travaillera avec le Vôtre et d'autres parties dans la région, afin de parvenir à une solution qui réponde aux besoins des populations, en termes de gouvernance transparente, de confiance en l'Etat de droit et d'une administration de justice équitable".
Dans son commentaire de la lettre du Président américain, le porte-parole du gouvernement marocain a indiqué, pendant un point de presse qui suivait le dernier Conseil de gouvernement, que pour la question de l'intégrité territoriale du Maroc, "à travers ce message, on observe une convergence entre la position du président américain et l'approche marocaine qui ne présente aucune antinomie aux constantes de la Nation".
Dans ce qui suit le texte intégral de la lettre du Président Barak Obama :
"Majesté,Je Vous remercie pour Vos aimables lettres relatives à l'amélioration des relations entre les Etats-Unis et le monde musulman, ainsi qu'à Vos préoccupations concernant Jérusalem et le Sahara occidental. J'espère avoir l'occasion de discuter avec Vous de toutes ces questions et d'œuvrer ensemble au renforcement de la relation historique entre le Maroc et les Etats-Unis. J'apprécie Votre engagement pour le renforcement des fondements du dialogue et du respect mutuel entre les nations, ainsi que pour la réalisation de la paix au Moyen-Orient, sur la base de nos convictions partagées. Au Caire, j'ai exprimé ma volonté d'œuvrer pour un «nouveau départ» entre les Etats-Unis et les Musulmans partout dans le monde. J'ai souligné que nous partageons des principes communs de justice et de progrès, de tolérance et de dignité pour tous les êtres humains. Ces principes devraient nous inspirer à atteindre une paix globale qui comprend une solution à deux Etats et une résolution rapide du conflit arabo-israélien.
En tant que président du Comité Al Qods, Vous pouvez contribuer à ce que ses membres agissent de manière constructive en vue de la réalisation de nos objectifs communs. Je suis confiant que nous pouvons travailler ensemble pour mettre en place les bases de négociations fructueuses en faveur de la paix pour tous les peuples de la région. Il est évident que ces négociations ne peuvent aboutir que si nous arrivons à convaincre les parties à s'y engager de manière constructive. Je les ai appelées toutes à remplir leurs obligations. Pour Israël, cela inclut l'arrêt des implantations, le démantèlement des avant-postes et la levée des barrages. S'agissant des Palestiniens, cela implique qu'ils continuent de renforcer leurs forces de sécurité afin de combattre le terrorisme, de mettre fin à son incitation et de réformer leurs institutions pour la création d'un Etat palestinien. Les pays arabes ont également des responsabilités : aujourd'hui, plus que jamais, l'Autorité palestinienne a besoin de l'appui financier et politique des pays arabes pour concrétiser la vision d'une paix durable et contrer les tentatives visant à la saper.
Les pays arabes devraient s'appuyer sur l'engagement de l'Initiative Arabe de Paix pour entreprendre des gestes envers Israël, allant dans le sens de la fin de son isolement dans la région. J'espère que le Maroc, comme par le passé, sera un leader dans la promotion de la réconciliation entre Israël et le monde arabe.Comme je l'avais dit au Caire, si nous réussissons, Jérusalem pourrait devenir un foyer sûr et permanent pour les Juifs, les Chrétiens et les Musulmans, un lieu où tous les fils d'Abraham pourront cohabiter ensemble et en paix.
Je réalise l'importance que revêt la question du Sahara occidental pour Vous, Votre Royaume et toutes les populations qui ont souffert à cause de ce conflit. Je partage votre engagement que les négociations menées sous les auspices des Nations unies constituent le cadre approprié permettant de parvenir à une solution mutuellement acceptable, et j'espère que Christopher Ross, un diplomate chevronné ayant une large expérience de la région, pourra promouvoir un dialogue constructif entre les parties.
Mon gouvernement travaillera avec le Vôtre et d'autres parties dans la région, afin de parvenir à une solution qui réponde aux besoins des populations, en termes de gouvernance transparente, de confiance en l'Etat de droit et d'une administration de justice équitable.
Enfin, j'apprécie Votre engagement personnel en faveur de la promotion du dialogue entre les religions et les cultures et je salue Vos efforts, et ceux de Votre gouvernement, pour développer les liens dont nous avons besoin pour faire face aux défis majeurs du monde contemporain".
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lundi 13 juillet 2009

Nouvel échec à Melbourne de la campagne du Polisario contre un film sur l’esclavage dans les camps de Tindouf



"Ils ne peuvent pas quitter les camps,…il n’y a pas moyen de quitter les camps", c’est le constat fait par Violeta Ayala et Dan Fallshaw, lors d’un entretien avec Fran Kelly, de la Radio nationale australienne ABC, consacré à leur documentaire "Stolen", qui traite de l’histoire de Fatim, une Sahraouie, victime de pratiques esclavagistes dans les camps du Polisario à Tindouf sur le territoire algérien.
Présenté lors du dernier festival de Sidney, le film des deux réalisateurs, suscite depuis la semaine dernière de nombreuses réactions du public et a fait l’objet de la part du Front Polisario, d’une véritable campagne de désinformation, dans laquelle le Front, dirigé par Mohamed Abdelaziz depuis plus de 30 ans, et ses activistes ont même traîné jusqu’en Australie, Fatim, la femme par laquelle toute l’affaire a été mise à jour, pour qu’elle renie son statut d’esclave.
Tel que le racontent les deux auteurs du documentaire, à l’origine, le voyage des deux réalisateurs dans les camps de Tindouf avait pour objet de préparer un reportage sur la séparation des familles sahraouies entre ceux qui se trouvent dans les camps du Polisario et les autres qui se trouvent dans la région du Sahara au sud du Maroc ou ailleurs.
Ils ont été confrontés aux déclarations faites par l’une des personnes, en l’occurrence Fatim, qui est séparée de sa mère Embarka, et ramenée dans les camps par sa maîtresse, une certaine Dailo. Embarka, appartient elle, au père de Dailo.
Expulsés des camps de Tindouf après la révélation de l’affaire, Violeta Ayala et Dan Fallshaw ont réalisé à partir des enregistrements qu’ils ont effectué le documentaire, qui reprend outre les déclarations de Fatim et Embarka, les témoignages de plusieurs autres personnes.
Lors de l’entretien à la radio australienne ABC, Dan Fallshaw décrit les conditions de tournage de leur film : "….Leil dont vous aviez mentionné le nom (la fille de fatim) et qui nous a parler au téléphone était très inquiète au moment du tournage. Au fait, il n’y avait pas seulement eux qui nous ont raconté leurs histoires, mais d’autres personnes ont parlé d’esclavage dans le film. Ils veulent que le monde extérieur le sache. Il y’avait un groupe d’hommes qui ont voyagé sur 2000 Kms a travers le Sahara, pour nous raconter leur propres histoires….".
Il poursuit que "Fatim a été sépare de sa mère quand elle avait 3 ans, elle a due partir aux camps plus tard. Elle a été enlève à sa mère parce que « Embarka » la mère de fatim, était l’esclave du père de Dailo, et Dailo comme nous a dit Embarka voulait toujours que Fatim lui appartienne, et donc c’est pour cette raison qu’elle l’a enlevé quand Fatim avait seulement 3 ans".
"On a senti qu’on avait une obligation morale pour raconter cette histoire", ajoute Dan, le Co-réalisateurs de "Stolen".
Sa collègue Violeta Ayala indique elle, qu’"il y’a 9 personnes dans le film, qui parlent d’esclavage, ce film reflète notre expérience dans les camps, notre histoire, et ce qui s’est passé, comment les gens sont venus chez nous pour nous raconter leurs histoires, cela dépend de chaque spectateur d’interpréter le film tel qu’il le conçoit".
Dans le documentaire, Embarka (la mère de Fatim) raconte son histoire avec son maître qui la traite comme une esclave et avec lequel elle a eu plusieurs enfants, soulignant que sa fille a été également réduite à l'esclavage par la fille de ce dernier.
Le documentaire apporte également des témoignages poignants, dont celui d'une femme qui a présenté devant les caméras le certificat de son affranchissement.
"Si tu parles d'esclavage, ils te jettent en prison, ou tu disparais tout simplement", a affirmé cette femme.
En réponse à une question de la journaliste Fran Kelly, sur le sens qu’ils donnent au mot "esclavage", Violeta Ayala et Dan Fallshaw déclarent, qu’"à l’intérieur des camps, quelques Sahraouis de peau noir, se considèrent comme des esclaves, cela veut dire qu’ils sont possédés par une autre personne ".
Aucun film du festival de cinéma de Sidney, qui s'est achevé le 14 juin dernier, n'a soulevé un débat aussi vif, que celui dont "Stolen" a fait l'objet.
Après l'échec de toutes leurs tentatives pour que ce film ne voie pas le jour, les activistes du Polisario a tenté d’empêcher sa projection au festival de cinéma de Melbourne (24 juillet-9 août), après que la direction de ce festival ait fait part de son intention de le programmer au cours de cette édition.
Le film sera effectivement projeté le vendredi 31 juillet courant, dans le cadre de ce festival.
Vaines tentatives d'enterrer le documentaire
Dans leur offensive, ils ont rameuté des journalistes étrangers acquis à leur thèse afin qu'ils leur confectionnent des reportages à leur mesure, où les victimes filmées dans «Stolen» se dédisent et se désavouent en prétendant avoir touché de l'argent des réalisateurs pour assurer des rôles.
Kamal Fadel, le représentant du Polisario en Australie reconnaît, sans le vouloir, le fait que les victimes ont été encadrées à l’occasion de l’action menée par les partisans du Polisario contre le film.
A propos de l’arrivée de Fatim en Australie, il déclare : " …Ce n’est pas nous qui l’avons invité, c’est l'Association australienne pour le Sahara Occidental (AWSA) et des membres du parlement fédéral ".
Il a fait cette déclaration lors de la même émission de la Radio ABC consacrée au film.
Mais, il reconnaît, quand même, lui avoir payé le voyage: "Elle est ici à Sydney avec l'Association australienne pour le Sahara Occidental (AWSA). Nous lui avons payé les billets d’avion pour venir".
Kamal Fadel a tenté d’attaquer la qualité de la traduction des propos des personnes interviewés par les auteurs du documentaire, accusant ces derniers d’avoir fait dire aux victimes ce qu’elles n’ont pas dit.
Un argument au quel ont répondu les partisans de ce documentaire, en rappelant que "une grande partie du contenu du documentaire a été traduite et diffusée par la chaîne satellitaire Al Jazeera".
Mais toutes ces tentatives ont été vouées à l'échec. Même les organisations internationales reconnaissent l’existence des pratiques esclavagistes. Ainsi, selon les deux journalistes australiens, "l’ONU dément sur place mais quand on est parti à Genève, le directeur adjoint pour l’Afrique du nord a dit que cela existe dans les camps de Tindouf".
Plusieurs voix se sont élevées, dénonçant cette réalité, en particulier dans les médias australiens.
Ainsi Romana Cacchioli, de l'Organisation de lutte contre l'esclavage a affirmé que toutes les scènes du documentaire sont véridiques, confiant au journal "Brisbane Times" que l'existence de cas similaires est attestée par les médias espagnols.
Au soir du 11 juin, jour de la première projection du documentaire, les supporters du Polisario ont tenté vainement de faire d'une manifestation de cinéma un événement politique. Ils ont ainsi fait venir Fatim des camps de Tindouf, au cinéma du boulevard June George à Sidney.
En réalité, outre le fait qu’elle soit venue en Australie avec l’encadrement du Front Polisario, elle a cependant laissé dans les camps, tel que le relève un autre Sahraoui, ses enfants. Une sorte de garantie pour que ses réponses soient conforme à ce qui lui a été dicté.
Dan Fallshaw indiquera à cet égard "On lui a parlé très brièvement hier, tous ce qu’elle avait dit est qu’on lui a demandé de ne pas nous parler".
Ayala a déploré lors d'une conférence de presse la terreur vécue par Fatim: "J'ai parlé au téléphone avec sa mère et son frère qui m'ont dit qu'elle a été forcée de quitter les camps. Nous ne voulions pas qu'elle quitte ses enfants et quand nous lui parlions, nous n'entendions que les échos de la peur et de la terreur. Elle a extrêmement peur et ne peut pas s'exprimer", a dit Ayala.
Les responsables du festival et plusieurs cinéastes australiens ont soutenu le documentaire. Le directeur exécutif du festival de Sydney, Mark Sarfaty, a affirmé que "le choix de projeter ce film est approprié. Ce n'est pas notre rôle d'agir comme législateur ou censeur".
Violetta Ayala a critiqué certains organes de presse qui, sans voir le film, ont demandé qu'il ne soit pas projeté et a fait savoir que les responsables du festival ont été avertis que le Polisario va "s'approprier le film et détourner la cause principale, qui raconte la misère des camps, l'esclavagisme et l'asservissement afin d'en faire une question politique ".
"Nous avons mené un travail documentaire de recherche. Il s'agit d'un documentaire réaliste et non pas du fruit de l'imagination. Il décrit des problèmes pénibles vécus dans les camps de Tindouf. Si les Nations Unies n'ont pas été capables de résoudre ce conflit vieux de 30 ans, qui sommes-nous pour politiser ce film ? C'est regrettable que le Polisario cherche à détourner les vérités ", s'indigne-t-elle.
Le film a bénéficié d'un financement accordé par l'organisme de cinéma " Screen Australia ".
"Le Polisario a su mobiliser ses partisans ici, mais leur cause est perdue", note Tom Zubrycki, le producteur du film qui a une longue expérience dans la production des documentaires, se demandant: "comment peut-on nier les réalités décrites dans ce film ?"
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mercredi 17 juin 2009

L’IDC saisit à nouveau le CDH sur la population sahraouie séquestrée dans les camps du Polisario

L'Internationale Démocratique Centre (IDC) a lancé, à nouveau, mardi, un appel au Conseil des droits de l'homme (CDH) de l'ONU, l'invitant à oeuvrer pour que la population sahraouie détenue contre son gré dans les camps du Polisario, en violation flagrante de la convention de Vienne et de la Déclaration Universelle des droits de l'Homme, puisse regagner la mère patrie, le Maroc.
Intervenant devant la 11-ème session du CDH, le représentant de l'IDC, M.Semlali Aabadila, a de même invité le Conseil à faire face à toute tentative d'interprétation pernicieuse du droit à l'autodétermination.
Il a, d'autre part, dénoncé les indescriptibles atrocités que subit depuis les années 70, la population sahraouie arbitrairement séquestrée dans les camps du Polisario ou de surcroît les droits à l'expression, à l'éducation et à la circulation lui ont été, injustement, usurpés.
M. Aabadila a indiqué que seule une solution négociée au conflit du Sahara, créé à la faveur de la guerre froide, pourrait arrêter les souffrances et les déchirures dont partissent les populations sahraouies.
Evoquant l'initiative d'autonomie proposée par le Maroc, il a souligné que les efforts ainsi menés par le Royaume et qualifiés par l'Onu, dans sa résolution 1754 d'avril 2007, de "sérieux et crédibles" permettront, certainement, de garantir l'édification d'un Maghreb Arabe paisible, stable et prometteur et en mesure de renforcer les droits de l'Homme dans cette région, et de mettre fin de manière définitive au calvaire, qui n'a que trop duré, de la population sahraouie sous le joug du polisario.
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lundi 8 juin 2009

La proposition d’autonomie des provinces du sud, une initiative courageuse (ancien responsable canarien)


La proposition marocaine d'octroyer un statut de large autonomie aux provinces du sud du Royaume est une "initiative courageuse qui doit être soutenue", a affirmé vendredi l'ancien président du gouvernement autonome des Iles Canaries, M. Lorenzo Olarte Cullen.
S'exprimant lors d'une rencontre à Laâyoune avec le wali de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia-El Hamra, gouverneur de la province de Laâyoune, M. Mohamed Jalmous, M. Olarte Cullen, a souligné que ce statut d'autonomie permettra d'accélérer le rythme du développement et de la croissance dans les provinces du sud.
Dans une déclaration à la presse, M. Olarte a mis en relief "le développement impressionnant" qu'a connu la ville de Laâyoune "qui a énormément évolué et connu de grands changements".
M. Olarte, qui a occupé le poste de président du gouvernement autonome des Iles Canaries entre 1988 et 1991, a par ailleurs mis en valeur les réformes engagées au Maroc, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI dans les différents domaine, notamment dans le domaine des droits de l'Homme.
Actuellement en visite dans la ville de Laâyoune à la tête d'une délégation des Iles Canaries, à l'invitation de l'association sahraouie pour la défense des droits de l'Homme, M. Olarte s'est également félicité des relations solides unissant le Maroc et les Iles Canaries, plaidant pour le renforcement des échanges entre les hommes d'affaires des deux côtés.
Lors de cette rencontre, qui s'est déroulée en présence du gouverneur chargé du secrétariat général de la province de Laâyoune, M. Hamid Charii, l'ancien responsable canarien s'est, en outre, informé des efforts déployés pour consolider le processus de développement dans la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia-El Hamra.
Les membres de la délégation canarienne se sont également enquis des chantiers ouverts dans les différents domaines et des derniers développements de la question du Sahara.
Ils ont suivi, à cette occasion, un exposé présenté par le directeur du centre régional d'investissement, M. Hassana Maolainine, sur les réalisations économiques et sociales accomplies dans la région depuis son retour à la mère-patrie et des projets lancés pour renforcer la dynamique de développement local, notamment dans le cadre de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH).
M. Maolainine a présenté un aperçu sur les perspectives et les opportunités d'investissement dans les secteurs des pêches maritimes et du tourisme, passant en revue les grands projets (publics et privés) en cours de réalisation dans la région, dont le projet du port de Boujdour.
Le président du CRI a cité aussi des projets programmés relatifs notamment à la création d'une zone de libre échange sur une superficie de 130 Ha et d'une cité touristique sur 500 Ha.
Des explications ont, de même, été fournies aux membres de la délégation des Iles Canaries sur les domaines et actions d'intervention de l'agence de promotion et de développement économiques et social des provinces du sud au niveau de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia-El Hamra au titre de la période 2004-2008.
La délégation canarienne visitera, samedi, des services économiques et sociaux dans la région de Laayoune-Boujdour-Sakia-El Hamra et tiendra une rencontre avec ralliés qui ont regagné la mère-patrie et des acteurs de la société civile.
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jeudi 21 mai 2009

Un groupe de jeunes sahraouis décide de s'établir définitivement au Maroc

Un groupe de jeunes sahraouis, ayant bénéficié récemment de l'opération d'échange de visites familiales, a décidé de s'installer définitivement dans la province d'Essmara.
Dans des déclaration diffusées mercredi par la première chaîne de télévision nationale "Al Oula", les membres du groupe ont indiqué avoir choisi de s'établir à Essmara après s'être enquis de l'ouverture démocratique et du développement que connaissent les provinces du Sud, particulièrement dans cette province.
Ould Sidi Al Bachir, un des notables de la province, a souligné le caractère bénéfique de cette décision de retour aussi bien pour ces jeunes et leurs familles que pour l'ensemble de la population d'Essmara et des provinces du sud en général.
Pour Khayri Al Ouli, un autre notable de la province, ce nouveau retour révèle au grand jour, une nouvelle fois, l'attachement indéfectible des fils des provinces du sud à la mère-patrie, estimant que les jeunes concernés peuvent contribuer librement à l'édification de l'avenir de la province.
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jeudi 14 mai 2009

Un responsable malien salue la dynamique de développement de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia-El Hamra

Le président de la Commission des Affaires étrangères, des Maliens de l'extérieur et de l'intégration africaine à l'Assemblée nationale malienne, M. Amadou Bouaré a salué mercredi la dynamique de développement que connaît la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia-El Hamra.
"Nous avons été très impressionnés par tous les programmes de développement local réalisés au niveau de la commune de Laâyoune et de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia-El Hamra", a déclaré à la presse M. Bouaré, au terme d'une série de rencontres avec des responsables locaux dans la ville de Laâyoune.
M. Bouaré a souligné que sa visite à Laâyoune à la tête d'une délégation de parlementaires maliens constitue une occasion pour "asseoir les bases d'une relation de coopération avec les responsables locaux", plaidant en faveur de la signature "d'accords de jumelage entre les communes du Maroc et du mali pour renforcer les liens d'amitié de solidarité de fraternité entre nos deux peuples".
Il a par ailleurs salué l'initiative d'autonomie proposée par le Maroc pour clore définitivement le dossier du Sahara, la qualifiant d'"unique en son genre" en ce sens qu'elle accorde une large autonomie aux provinces du sud du Royaume "en termes de prise de décisions, de gestion et de mobilisation des ressources pour faire face aux défis de développement dans ces provinces".
Au cours de ses rencontres avec le wali de la région de Laâyoune-Boujdou-Sakia-El Hamra, gouverneur de la province de Laâyoune, M. Mohamed Jalmous, et des présidents et membres des conseils élus, la délégation malienne a pris connaissance des derniers développements de la question du Sahara et l'évolution de ce conflit artificiel monté de toutes pièces, ainsi que les efforts consentis par le Maroc en vue d'aboutir à une solution définitive à ce dossier dans le cadre de l'intégrité territoriale du Royaume.
Les membres de la délégation malienne se sont également enquis des grands chantiers ouverts par le Maroc en matière de consécration de la culture des droits de l'Homme, de la liberté d'expression, du renforcement de la participation de la femme à la vie politique et de l'adhésion de la société civile à la gestion de la chose locale.
Les élus locaux ont, pour leur part, souligné que l'initiative d'autonomie est l'unique solution pour le règlement définitif de la question du Sahara, réaffirmant leur attachement à cette initiative qui consolidera le processus de développement que connaît la région et permettra aux populations locales de gérer leurs propres affaires dans le cadre de la souveraineté marocaine.
Ils ont appelé les membres de la délégation malienne à être les ambassadeurs du Maroc au Mali et auprès des autres pays africains en apportant leurs témoignages sur les projets de développement réalisés dans les domaines économique, social et d'infrastructure de base, et en matière de promotion des droits de l'Homme.
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mercredi 13 mai 2009

L’initiative marocaine d’autonomie, solution idoine du conflit du Sahara (députés européens)

L'initiative marocaine d'octroyer une large autonomie aux provinces du Sud est la solution idoine au conflit du Sahara, ont affirmé lundi à Rome, des députés italiens et européens.
M. Francesco Asis, vice-président exécutif de l'Internationale démocratique du centre et Mme Maria Rauch Kallat, députée européenne et ex-ministre autrichienne, ont fait observer, à ce propos, que l'intégration des pays du Maghreb ne saurait se réaliser sans un règlement définitif des contentieux en suspens, notamment entre le Maroc et l'Algérie.
Intervenant lors d'un colloque à Rome, initié par l'Internationale des femmes démocratiques des partis du centre, sur "la gouvernance et le développement au Maghreb arabe", ces députés ont relevé que le conflit du Sahara n'a que trop duré, entravant l'intégration maghrébine et le règlement des problèmes réels dont souffrent les peuples de la région.
Soulignant la nécessité de résoudre sans tarder le conflit du Sahara, sur la base de l'initiative courageuse d'autonomie proposée par le Maroc, des eurodéputés et des sénateurs italiens du Centre ont fait valoir que la stabilité politique et le règlement des anciens conflits, notamment celui entre le Maroc et l'Algérie, sont essentiels pour favoriser l'intégration de la région maghrébine.
Les pays du Maghreb sont, d'autre part, appelés, à l'instar de ce qu'a fait Maroc, à élargir le champ des libertés et à assurer les conditions nécessaires pour la réalisation du développement socio-économique, ont-ils recommandé.
Ce colloque a été marqué par la participation de l'ambassadeur du Maroc à Rome, M. Nabil Benabdellah, de députés européens et de responsables de l'UE ainsi que des représentants d'organisations internationales.
Par ailleurs, les différents intervenants ont salué les réformes engagées au Maroc dans les domaines, politique, économique et social.
Ce processus de réformes a érigé le Royaume en exemple à suivre par les autres pays de la région, ont-ils insisté.
Les participants à cette rencontre se sont penchés sur l'examen des défis qu'affronte la région du Maghreb arabe, notamment la sécurité, l'immigration clandestine, la lutte contre les stupéfiants et le terrorisme.
Ont notamment pris part à cette conférence, des membres du Sénat italien, M. Beneditto Adrania, Jeanpierro Dalia, Stefano De Lelo et la présidente de l'Internationale des femmes démocratiques des partis du Centre, Mme Anna Maria Cherfoni.
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mardi 28 avril 2009

Sahara : Sao tomé et Principe exprime son soutien à l'initiative d'autonomie proposée par le Maroc

Le Premier ministre de Sao Tomé et Principe, M. Joaquim Rafael Branco, a exprimé, lundi à Rabat, le soutien de son pays à l'initiative d'autonomie proposée par le Maroc pour la résolution de la question du Sahara.
"Nous partageons le point de vue du Maroc et souhaitons grand succès" à ses initiatives, a déclaré à la presse le responsable Sao toméen à l'issue d'un entretien avec le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération M. Taïb Fassi Fihri.
Pour sa part M. Fassi Fihri a indiqué que "SM le Roi accorde un grand intérêt à la coopération avec les pays amis africains, notamment les relations bilatérales avec le Sao Tomé et Principe".
Les deux parties se sont mises d'accord sur la nécessité de renforcer les relations bilatérales, a également dit le ministre.
Une délégation de la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe, conduite par le Premier ministre, Joaquim Rafael Branco, a entamé dimanche une visite officielle de trois jours au Maroc.
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lundi 20 avril 2009

Le Président Mbasogo exprime son appui à la marocanité du Sahara (communiqué commun)

Le Président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a exprimé "son appui à la marocanité du Sahara" et réitéré "le soutien ferme et constant" que la République de Guinée Equatoriale apporte au Maroc en vue d'un règlement pacifique et durable de ce conflit et ce, dans le cadre du respect de l'intégrité territoriale du Royaume et de sa souveraineté nationale.
Dans un communiqué commun publié simultanément, dimanche à Rabat et Malabo, au terme de la visite officielle effectuée par SM le Roi Mohammed VI en Guinée Equatoriale (16/19 avril), le Président Mbasogo a réaffirmé l'appui de son pays à l'initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie, "proposition solide et constituant le socle réel visant à trouver une solution politique définitive à ce conflit entretenu artificiellement".
Les deux Chefs d'Etat ont, dans ce sens, souligné "la menace potentielle que constitue la persistance de ce conflit qui entrave l'intégrité territoriale et le développement d'une intégration régionale conforme aux aspirations des peuples africains", souligne la même source.
Déplorant l'absence du Royaume du Maroc de l'Union Africaine, précise-t-on dans le communiqué, la Guinée Equatoriale "a vivement souhaité la levée de tous les obstacles entravant son retour au sein de la grande famille africaine".
Abordant la situation politique dans le continent, le Maroc et la Guinée équatoriale ont exprimé leur appréhension quant à la persistance des foyers de tension politique et armés ainsi que de leurs conséquences sur la paix et la stabilité.
Dans cet esprit, les deux Chefs d'Etat ont exprimé "leur profond attachement à la promotion de la démocratie, au respect des droits de l'Homme, à la liberté et à la promotion de la bonne gouvernance politique", indique le communiqué commun. Conscients de la lutte contre le terrorisme, le mercenariat et la piraterie, les deux chefs d'Etat ont " condamné, sans réserve, ces actions et ont renouvelé leur ferme volonté de contribuer pleinement aux efforts fournis par la Communauté Internationale, afin de les combattre et les éradiquer", ajoute la même source.
A cet égard, SM le Roi et le Président Mbasogo ont exhorté la communauté internationale à "s'associer davantage aux efforts déployés par les pays africains en vue de préserver et de consolider la paix, la sécurité et la stabilité dans le continent ".
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mercredi 15 avril 2009

Sahara: Ban Ki-moon réitère son appel aux parties à faire preuve d'une volonté politique pour des discussions substantielles

Le Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, a réitéré son appel aux parties à faire preuve de bonne foi et d'une volonté politique pour engager des discussions substantielles sur le Sahara et assurer le succès des négociations, sur la base des précédents rounds de pourparlers, et en tenant compte des dernières consultations dans la région de son envoyé personnel, Christopher Ross. "Sur la base des quatre rounds de négociations tenus sous les auspices des Nations Unies en 2007 et 2008 et tenant compte des dernières consultations menées par mon Envoyé personnel, je recommande au Conseil de sécurité de réitérer son appel aux parties de négocier de bonne foi et sans conditions préalables et de faire preuve d'une volonté politique pour engager des discussions substantielles et assurer le succès des négociations", souligne M. Ban dans son dernier rapport au Conseil de sécurité, rendu public, mardi à New York. Il ajoute que son Envoyé personnel est "disposé à informer les parties ainsi que le Conseil de sécurité de sa propre vision de la voie à suivre", saluant l'engagement des parties à poursuivre le processus de négociations comme annoncé dans le communiqué final publié à l'issue du 4ème round de pourparlers en mars 2008 à Manhasset, position qui a été réitérée durant les rencontres avec son Envoyé personnel durant sa visite dans la région en février dernier. Le Secrétaire général de l'ONU estime, en outre, nécessaire "une préparation minutieuse" d'une prochaine série de négociations, relevant que "peu de progrès ont été réalisés depuis le dernier round des négociations pour favoriser une issue positive d'un 5ème round ". "Aussi mon Envoyé personnel a proposé aux parties la tenue d'une ou plusieurs réunions préparatoires restreintes et informelles", précise-t-il soulignant que "les parties ont donné leur accord concernant cette approche". M. Ban Ki-moon recommande, enfin, au Conseil de sécurité de proroger d'un an le mandat de la MINURSO. "Etant donné les circonstances sur le terrain et à la lumière des efforts constants de mon Envoyé personnel, j'estime que la présence de la MINURSO reste indispensable pour le maintien du cessez-le-feu" au Sahara. En conséquence, "je recommande que le Conseil de sécurité proroge le mandat de la MINURSO pour une période supplémentaire d'un an jusqu'au 30 avril 2010", écrit-il. S'agissant de l'action du Maroc en matière de déminage, le Secrétaire général de l'ONU a rendu hommage aux Forces Armées Royales pour les efforts qu'elles ne cessent de déployer pour détruire les engins explosifs. M. Ban Ki-moon a, enfin, salué son ex Envoyé personnel M. Peter Van Walsum pour ses "efforts inlassables" pour une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable, se félicitant également du travail de son successeur, M. Ross, dans la recherche d'un règlement à la question du Sahara. Le Conseil de sécurité, rappelle-t-on, tiendra, mardi prochain, des consultations sur la base de ce rapport avant de tenir une seconde session le 30 courant pour adopter une résolution prorogeant le mandat de la MINURSO.
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lundi 13 avril 2009

Sahara : Le Maroc appelle l’ONU à assumer ses responsabilités après la violation du cessez-le-feu

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri, a adressé, vendredi sur Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, une lettre au président du Conseil de sécurité de l'ONU, l'ambassadeur du Mexique, M. Claude Heller, appelant les Nations Unies à "assumer leurs responsabilités et à prendre les mesures qui s'imposent" à la suite de la violation grave et flagrante de l'accord de cessez-le-feu conclu en 1991.
Le Maroc appelle "les Nations Unies à assumer leurs responsabilités et à prendre les dispositions qui s'imposent pour asseoir leur autorité dans la zone située entre le dispositif de défense et les territoires algérien et mauritanien où, conformément aux accords militaires de 1991, aucun fait accompli ou changement de statu quo n'est permis au demeurant, quelque soit l'artifice", souligne M. Fassi Fihri dans cette lettre condamnant avec "vigueur de tels procédés provocateurs et dangereux".
Le Royaume "continuera à veiller au respect de son intégrité territoriale et de son unité nationale. Il se réserve le droit de prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre un terme à de tels agissements, préserver sa sécurité nationale et assurer la quiétude de sa population", ajoute-t-il dans cette lettre dont copie est parvenue à la MAP.
"De plus, cette action, initiée et opérée directement à partir du territoire algérien, confirme la responsabilité directe de ce pays dans sa préparation et son exécution", affirme le ministre.
M. Fassi Fihri rappelle que "ce grave incident survient au moment où le Conseil de sécurité est sur le point d'examiner le rapport du Secrétaire général et d'apporter son appui à la reprise des négociations, sur la base de la résolution 1813".
Il relève également que cet incident "rejoint, dans sa logique, d'autres tentatives répétées de l'Algérie et du Polisario visant à saper les efforts des Nations Unies tendant à relancer la dynamique des négociations".
L'ensemble de "ces actions révèlent la volonté des autres parties de ne reculer devant rien pour entraver la recherche d'une solution politique réaliste au différend régional sur le Sahara", écrit en outre le ministre, soulignant que "pour sa part, le Royaume du Maroc continuera, dans la sérénité, de coopérer avec le Conseil de sécurité, le Secrétaire général et son nouvel Envoyé personnel, pour avancer sur la voie de la solution politique fortement encouragée".
M. Fassi Fihri affirme, par ailleurs, que "l'attitude passive de la Minurso vis-à-vis de telles actions est interprétée par les autres parties comme un encouragement à poursuivre ces actes", relevant qu'"une étape supplémentaire vient d'être franchie aujourd'hui dans cette escalade, en mettant en péril la vie de personnes civiles".
Pourtant, écrit-il, "le Royaume du Maroc n'a pas cessé d'attirer l'attention du Conseil de sécurité, du Secrétaire général et de la Minurso sur les dangers que représentent de telles actions provocatrices et prétendument civiles et de dénoncer leur caractère répétitif, en demandant aux Nations Unies d'assumer leurs responsabilités dans la zone située à l'Est du dispositif de défense".
Revenant sur ce grave incident, le ministre rappelle, par ailleurs, dans cette lettre, que "le 10 avril, un groupe de 1400 personnes, dont des étrangers, encadrés par des éléments militaires du Polisario munis d'armes, s'est approché jusqu'à 100 mètres du point d'appui M. 18 du dispositif national du sous-secteur Mahbes, à la frontière avec l'Algérie".
"Ce groupe a été acheminé sur le territoire algérien à bord de 90 jeeps, 10 camions et un bus, étalés sur un front de 600 mètres", précise-t-il, indiquant que "certains éléments du Polisario, dotés d'armes individuelles et de détecteurs de mines, encadrant les manifestants, ont arraché des fils barbelés, enlevé des mines du dispositif de défense et procédé également à des tirs en l'air", alors que "suite à un saut de mine, quelques manifestants ont été blessés".
Il est ainsi prouvé, écrit M. Fassi Fihri, que cette opération, encadrée par des éléments armés et impliquant l'utilisation d'armes à feu, constitue une violation manifeste de l'accord de cessez-le-feu, perpétrée "au vu et au su des observateurs de la Minurso"
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lundi 6 avril 2009

Les violations des droits de l’homme dans les camps de Tindouf dénoncées à Cork, en Irlande

Les membres de la communauté marocaine établie en Irlande se sont mobilisés, lors d'une conférence tenue vendredi à Cork (250 km à l'ouest de Dublin), pour dénoncer les graves violations des droits humains commises contre les populations des camps de Tindouf (sud-ouest de l'Algérie).
Intervenant lors de cette conférence, organisée à l'initiative de l'ONG "Ethical Development Action", les membres de la communauté marocaine se sont notamment interrogés sur les raisons ayant poussé l'organisation non gouvernementale des droits de l'homme "Frontline" (basée à Dublin) à ne pas mener une enquête sur ces graves violations, en particulier sur la situation des prisonniers marocains, retenus dans des conditions pour le moins inhumaines, pendant plus de 28 ans, dans les camps de Tindouf.
Ils ont également appelé l'ONG à faire la lumière sur les violations des droits humains commises en Algérie, et qui ont été vérifiées et confirmées par des organisations internationales actives dans le domaine de la défense des droits de l'homme, dont Amnesty International.
Le directeur de la communication au sein de "Frontline", Jim Loughran, est intervenu sur cette question pour reconnaître que son ONG "n'a pas fait un travail complet", annonçant que son organisation envisage d'effectuer une visite d'information aussi bien dans les camps de Tindouf qu'en Algérie pour y évaluer la situation des droits humains.
Par ailleurs, les membres de la communauté marocaine ont appelé les organisations humanitaires internationales à oeuvrer à l'ouverture d'une enquête pour faire toute la lumière sur le détournement par les séparatistes de l'aide humanitaire destinée aux populations séquestrées dans les camps de Tindouf.
Ces populations sont privées de leurs droits les plus élémentaires dont le droit à la liberté de mouvement, ont dit les intervenants, appelant à une levée du blocus imposé à ces populations afin de leur permettre de regagner leur mère-patrie, le Maroc.
Les intervenants ont, en outre, dévoilé devant l'assistance les mensonges des adversaires de l'intégrité territoriale du Maroc, qui ont tenté, comme à l'accoutumée, d'exploiter une banale question de procédure, pour prétendre qu'une soi-disant activiste sahraouie, en l'occurrence la dénommée Idegja Lachgar, a "été empêchée" de voyager en Irlande pour prendre part à la conférence.
Or, ont-il expliqué, la soi-disant activiste ne disposait tout simplement pas de visa pour entrer en Irlande.
La compagnie aérienne ne voulant pas prendre à sa charge la pénalité dont elle doit s'acquitter à l'arrivée à destination si elle embarque un passager sans visa, a refusé l'accès à bord de la passagère et ce, conformément aux règles et lois en vigueur.
L'exploitation, qui a été faite de cette banale affaire, montre encore une fois la persistance des adversaires de l'intégrité territoriale du Maroc à ne pas hésiter à utiliser n'importe quel prétexte, aussi futile soit-il, pour réactiver leurs réseaux en les alimentant d'informations fallacieuses et tendancieuses.
Les populations des camps de Tindouf "ont passé les dernières 33 années dans des camps de réfugiés, dans le Sahara algérien, dans un environnement physique et politique insoutenable pour la dignité humaine", indique l'ONG EDA, ajoutant que ces populations "sont confrontées de manière continue à des problèmes découlant de ce conflit, dont le déni des droits humains élémentaires, l'accès à des ressources adéquates en eau, aux produits alimentaires, au logement, et à l'emploi".
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vendredi 3 avril 2009

Poursuite et clôture des travaux de la 1ière session ordinaire du Corcas pour l’année 2009

Le Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes a poursuivi et clôturé, tard dans la soirée de jeudi à vendredi, les travaux de sa première session ordinaire pour l’année 2009.
Cette session, présidée par M. Khalihenna Ould Errachid, le Président du Corcas, a été marquée par les débats qui ont été consacrés aux deux principaux dossiers à l’ordre du jour, en l’occurrence "la politique solidaire en matière d’eau potable au service du développement durable des provinces sahariennes", ainsi que "Al Hassania, composante de l’identité marocaine".
M. Khalihenna Ould Errachid, a indiqué lors d’une déclaration à la presse, à la fin des travaux, que le traitement des problèmes inhérents à l’approvisionnement en eau potable, sera entrepris, à travers la désalinisation de l’eau de mer et la prospection d’autres ressources de la nappe phréatique.
Le Président du Corcas a, d’autre part, indiqué que les membres du Corcas ont conclu, au sujet du dossier culturel, que "le patrimoine hassani, sahraoui, a été, à travers l’histoire, un élément fondateur de l’identité nationale et a contribué au façonnement de la personnalité arabo-islamique marocaine, dans toutes ses manifestations".
Sources : le site politique du Sahara occidental : www.corcas.com
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mercredi 1 avril 2009

Seul l’autonomie sous souveraineté marocaine permettra le règlement au Sahara (rapport américain)

L'intégration régionale au Maghreb ne peut être réalisée sans une solution à la question du Sahara qui prenne en compte la proposition du Maroc d'accorder une large autonomie, sous souveraineté marocaine, à cette région, a préconisé un rapport rendu public mardi à Washington.
Le rapport, intitulé "Pourquoi le Maghreb compte-t-il" élaboré notamment par le "Potomac Institute for Policy Studies" (PIPS) basé à Washington, et le département gestion des conflits à la School of Advanced International Studies (SAIS) relevant de la Johns Hopkins University, et destiné à l'Administration Obama, rappelle la position américaine qui considère la proposition marocaine d'autonomie comme étant "la seule solution réaliste".
"Au moment où l'Administration Obama examine ses priorités au Moyen Orient et en Afrique du Nord, il est important de rompre l'habitude qui consiste à percevoir la région comme étant un ensemble de pays séparés ayant un intérêt national secondaire" pour Washington, souligne le rapport selon lequel les pays du Maghreb représentent des intérêts vitaux pour les Etats-Unis que ce soit en matière d'énergie, ou également en raison de la nécessité d'éradiquer la menace terroriste croissante pour les américains et leurs infrastructures, et des opportunités économiques qu'offre cette région.
Le document exhorte également les Etats-Unis et leurs alliés à faire pression sur le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) pour faire en sorte que les populations de Tindouf sous contrôle du Polisario, jouissent des droits garantis par le droit international, en particulier le droit à la liberté de mouvement, au rapatriement volontaire et le droit à la libre association.
Toujours selon ce rapport, approuvé par plusieurs personnalités américaines, et présenté lors d'une conférence de presse animée par un panel d'experts en politique étrangère dont des anciens membres du gouvernement américain, d'ambassadeurs et d'académiciens, l'intégration régionale en Afrique du Nord "va soutenir une série d'intérêts américains qui sont au centre de la poursuite stratégique de la stabilité, la sécurité et des objectifs économiques".
Cependant, l'intégration régionale ne peut se réaliser sans résoudre le conflit du Sahara, note le rapport qui, rappelant la position actuelle du gouvernement américain selon lequel une large autonomie pour le peuple sahraoui sous souveraineté marocaine constitue l'unique solution réaliste, souligne que "la plate-forme est (déjà) en place pour avancer de manière dynamique et avec succès et partant, encourager l'intégration économique régionale qui apportera la prospérité aux peuples du Maghreb et une plus grande sécurité pour les intérêts des Etats-Unis".
Le rapport estime que les Etats-Unis peuvent aider à négocier une solution au conflit du Sahara qui constitue l'obstacle majeur à l'intégration régionale, et empêche une coordination efficace des efforts visant à combattre le terrorisme, l'immigration illégale, la contrebande, le trafic de drogue et à promouvoir une coopération économique et d'autres initiatives régionales.
Le document, qui trouve "évident" que le conflit du Sahara ne sera pas "résolu" dans un proche avenir, estime qu'un statut de compromis, tel que celui contenu dans la proposition d'autonomie actuellement sur la table de l'ONU, va placer la région dans un nouveau cadre institutionnel où l'attention sera plus portée sur des composantes spécifiques de la situation sans pour autant rester coincé dans l'impasse.
Le conflit du Sahara n'est pas "un fruit prêt à cueillir", souligne le rapport rappelant la position de l'Algérie qui insiste que ce conflit ne sera jamais résolu en "termes ou calendrier autres que ceux choisis par elle". Cependant, estime-t-il, si les Etats-Unis s'engagent de manière active et œuvrent en étroite collaboration avec leurs alliés européens, cela ouvrira de bonnes perspectives pour créer un environnement en vue d'une action vers une solution basée sur le compromis exprimé dans la formule autonomie/souveraineté privilégiée par l'ONU et qui se trouve être l'unique solution de compromis actuellement sur la table de négociation.
Un tel rôle de leadership de la part des Etats-Unis profitera au Maghreb et servira également leurs intérêts, souligne le document rappelant que les différentes administrations qui se sont succédées ont déclaré que la seule solution réalisable est à trouver dans le compromis de l'autonomie. A cet égard, préconise le rapport du PIPS, les Etats-Unis doivent commencer immédiatement à traiter la question du Sahara d'une manière cohérente conformément à sa politique déclarée, et à encourager ses alliés à faire de même.
Ces mêmes administrations, qu'elles soient Démocrates ou Républicaines, ont fait un choix clair à savoir, promouvoir une solution politique à travers une formule garantissant une large autonomie pour la région sous souveraineté marocaine, rappelle encore le rapport qui évoque également l'adoption de ce choix bipartisan par le Congrès qui avait ouvertement exhorté le gouvernement américain à emprunter cette voie de manière plus vigoureuse.
Le rapport avertit qu'"au cas où pareil choix n'est pas adopté à travers des actions concrètes, des messages confus seront adressés aux parties impliquées suscitant ainsi de faux espoirs pour un renversement de cette politique, ce qui ne ferait que perpétuer l'impasse et les dangers inhérents".
Des actions fermes pour assurer le respect des droits humains dans la région du Sahara peuvent baliser la voie à une solution politique privilégiée par tous les membres du Conseil de sécurité, souligne le rapport faisant remarquer au passage que ce conflit n'a que trop duré. Le document estime plus loin que quelque soit le résultat du cinquième round de négociations entre les parties, les Etats-Unis doivent poursuivre leurs efforts auprès des membres du Conseil de sécurité pour faire reconnaître le statut d'autonomie au sein du Maroc et inviter les autres à faire de même.
Toute solution doit également inclure l'Algérie et des efforts particuliers doivent être entrepris dans ce sens afin d'éviter que ce pays "ne trouve des moyens pour s'opposer aux Etats-Unis, au Maroc et aux initiatives d'intégration économique", insiste le rapport.
Même si l'Algérie est un important allié des Etats-Unis en raison de son pétrole et de son gaz, cela ne doit, en aucun cas, permettre de bloquer une issue positive au conflit du Sahara, insiste le rapport qui n'arrive pas à comprendre l'attitude ambiguë de l'Algérie à vouloir perpétuer ce conflit.
Il propose ainsi certaines mesures qui pourraient inciter l'Algérie à donner son accord notamment à un éventuel accord de libre échange avec les Etats-Unis.
"Une position commune et un soutien ferme de la part des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de la France, de l'Espagne (et de l'Italie) pour l'autonomie, y compris le fait d'encourager l'Algérie et le Maroc à entrer dans des négociations avec un esprit ouvert et positif et à chercher une solution gagnant-gagnant, donnera le ton qu'il faut pour des entretiens productifs, estime le rapport.
"A la fin, si ce genre de mesures incitatives ne marchent pas, les Etats-Unis doivent aller de l'avant avec cette initiative (d'autonomie) de manière indépendante et exhorter les Etats du Maghreb à laisser de côté ce problème et se concentrer sur les autres aspects de la coopération, comme ils l'on fait lors de la création de l'UMA en 1989", souligne le rapport.
Cette conférence de presse-débat a été animée par le Pr. William Zartman (co-auteur du rapport), directeur du département gestion des conflits à la School of Advanced International Studies (SAIS) relevant de la Johns Hopkins University, Pr. Yonah Alexander (co-auteur), l'ambassadeur Stuart Eizenstat (co-auteur), ancien secrétaire d'Etat adjoint américain pour les Affaires économiques et agricoles sous l'Administration Clinton et ancien ambassadeur des Etats-Unis à l'Union Européenne, le Général Wesley Clark (co-auteur honoraire) et ancien commandant des forces alliées de l'OTAN en Europe.
Le rapport a été "examiné et approuvé" par les personnalités suivantes: l'ancienne secrétaire d'Etat sous Clinton Madeleine Albright, le Pr. Yonah Alexander, directeur du centre international pour les études sur le terrorisme au Potomac Institute, le général Wesley Clark, Lorne Craner, président de International Republican Institute, Chester Crocker, professeur des études stratégiques à la Georgetown University, l'ambassadeur Stuart Eizenstat, John Entelis, professeur des sciences politiques à la Fordham University, Lucia Guerrato, ancien ambassadeur à l'Union Européenne, l'ambassadeur Robert Pelletreau, ancien secrétaire d'Etat adjoint pour les Affaires du Proche-Orient, Robin Raphel, ancien ambassadeur en Tunisie, Ed Walker, ancien ambassadeur en Israël, en Egypte, et aux Emirats Arabes Unis, David Welch, ancien secrétaire d'Etat adjoint pour les Affaires du Proche-Orient et ancien ambassadeur en Egypte, et enfin les Pr. William Zartman.
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jeudi 19 mars 2009

Le président de la Chambre des Représentants dénonce la partialité du rapport sur la visite des eurodéputés au Maroc


Le président de la Chambre des Représentants, M. Mustapha Mansouri, a dénoncé, mercredi à Rabat, la partialité du rapport du Parlement européen sur la visite au Maroc d'une délégation d'eurodéputés et les fuites du contenu dudit texte en direction de certains médias espagnols. Lors d'une rencontre avec la presse, à l'issue de sa récente mission pour participer à la 5è session plénière de l'Assemblée parlementaire euro méditerranéenne (APEM) tenue du 15 au 17 mars à Bruxelles, M. Mansouri a mis en exergue les incohérences contenues dans ce document qui ne tient pas compte des avancées du Maroc en matière des droits de l'homme et des efforts du Royaume, ni de la dynamique enclenchée par l'initiative marocaine d'autonomie qualifiée par le Conseil de sécurité de "sérieux et crédible" pour parvenir à un règlement de la question du Sahara.
Par la publication de ce texte "tendancieux", les adversaires de l'intégrité territoriale ont voulu faire du brouillage à l'accueil favorable que la proposition marocaine d'autonomie a reçu et ne cesse de recueillir dans plusieurs capitales, a indiqué M. Mansouri, soulignant que ce document a occulté le rapport du Programme Alimentaire Mondial concernant le détournement de l'aide humanitaire destinée aux camps de Tindouf ainsi que les positions de nombreuses ONG's internationales qui stigmatisent les violations des droits de l'homme perpétrées par les séparatistes dans les camps de Tindouf.
Le document du PE livre une appréciation erronée de la situation dans les provinces du sud du Royaume, a dit M. Mansouri, précisant que la délégation du Parlement Européen était strictement mandatée à produire un rapport sur la situation des droits de l'homme et n'avait aucunement le droit de porter un jugement politique sur la question du Sahara, qui est du ressort des Nations unies.
Rappelant ses entretiens avec le président du PE, M. Hans Gert Pottering, président en exercice de l'APEM, avec le président de la délégation ad hoc pour le Sahara, M. Ioannis Kasoulides et M. Carlos Iturgaiz, président de la délégation pour les relations avec les pays du Maghreb au PE, ainsi qu'avec M. Philippe Morillon, président du groupe d'amitié Maroc-UE, M. Mansouri a indiqué avoir exprimé son indignation suite à cette fuite organisée par certains députés à des fins purement "politiciennes" dans le but de porter atteinte aux bonnes relations du Maroc avec l'Union européenne.
Le rapport non encore examiné et qui devait être présenté à l'adoption définitive par la conférence des présidents du PE a fait l'objet d'une fuite malintentionnée dans certains médias, a dit M.Mansouri.
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mardi 24 février 2009

L’autonomie sous souveraineté marocaine, seule solution à la question du Sahara (Expert US)


"L'autonomie dans le cadre de la souveraineté du Maroc constitue la seule solution réellement de compromis" à la question du Sahara, a souligné le Professeur Ira William Zartman de l'Université américaine Johns Hopkins, appelant les Etats Unis et l'Union européenne à jouer un rôle plus important pour aider à la résolution de ce conflit régional.
Le Pr. Zartman, qui donnait une conférence vendredi soir à la prestigieuse université de Yale, a estimé que la proposition d'une autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine est la seule issue "envisageable et réalisable", à même de sortir de l'impasse la question du Sahara.
Les Etats Unis et l'Union européenne se doivent, a-t-il souligné, d'attirer l'attention sur le danger potentiel que représente pour la région du Maghreb un prolongement de l'impasse, d'oeuvrer à amener "le Polisario et l'Algérie à s'engager de manière sérieuse dans les négociations en cours sous l'égide des Nations Unies" et à aider au règlement de cette question sur la base d'une autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine, a-t-il encore affirmé.
Axant son exposé sur la politique des Etats-Unis dans la région, le conférencier a également plaidé pour une nouvelle vision américaine du Maghreb.
En ce sens, il a mis l'accent sur la nécessité de développer une politique commune avec l'Europe à l'égard du Maghreb, une politique qui favorise et encourage le renforcement de la coopération et des échanges intermaghrébins ainsi que l'intégration des économies maghrébines, le but étant de parvenir à une zone de libre échange USA-UE-Union du Maghreb.
Il n'a pas manqué, à ce propos, d'appeler à la réouverture des frontières terrestres entre le Maroc et l'Algérie.
Une conférence sur la question de la démocratie au Maghreb, organisée par le département des études moyen-orientales de l'Université de Yale, a ouvert ses travaux vendredi soir à New Haven (Connecticut), et devait se poursuivre samedi et dimanche avec au programme plusieurs débats thématiques, marqués par la présence de participants venus de différentes universités américaines, maghrébines et européennes.
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vendredi 20 février 2009

Le Président du CORCAS s'entretient avec l'Envoyé personnel du SG de l'ONU pour le Sahara

Le président du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (CORCAS), M. Khalihenna Ould Errachid, s'est entretenu, jeudi après-midi à Rabat, avec M. Christopher Ross, envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara.
Cet entretien s'est déroulé en présence de l'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU, M. Mohamed Loulichki, et du secrétaire général du CORCAS, M. Maouelainin Ben Khalihanna Maouelainin, ainsi que de membres du CORCAS.
M. Ross était arrivé mercredi en début d'après-midi à Rabat, première étape de sa tournée dans la région en sa qualité de nouvel Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara.
Le responsable onusien s'était entretenu jeudi matin avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taïb Fassi Fihri, accompagné du Directeur Général des Etudes et de la Documentation (DGED), M. Mohamed Yassine Mansouri.
Il a eu, ensuite, des entretiens avec le ministre de l'Intérieur, M. Chakib Benmoussa, accompagné du secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur, M. Saâd Hassar.
Le Premier ministre, M. Abbas El Fassi, avait offert, mercredi soir, un dîner en l'honneur de M. Ross, en présence notamment des présidents des deux Chambres du parlement, des membres du gouvernement, des leaders des partis politiques représentés au parlement, du président et du secrétaire général du CORCAS.
Lors de sa visite au Royaume, M. Ross devrait également rencontrer M. Abbas El Fassi, ainsi que les présidents des deux Chambres du Parlement.
Après Rabat, M. Ross visitera Tindouf puis Alger, avant de se rendre à Madrid et à Paris. Par la suite, il devra retourner à New York pour d'autres consultations au siège des Nations Unies.
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jeudi 19 février 2009

Le Président du Corcas assiste au dîner offert par le Premier ministre en l'honneur du nouvel envoyé onusien au Sahara

Le Premier ministre, M. Abbas El Fassi, a offert mercredi soir un dîner en l'honneur du nouvel envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, M. Christopher Ross qui était arrivé dans l’après-midi à Rabat, première étape d’une tournée dans la région.
Ont pris part à ce dîner, M. Khalihenna Ould Errachid et le Dr Maouelainin BEN Khalihanna Maouelainin, respectivement président et secrétaire général du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes, les présidents des deux chambres du parlement, des membres du gouvernement, les leaders des partis politiques représentés par des groupes au parlement, et d’autres hautes personnalités.
La visite de M. Ross, la première dans la région en sa qualité d’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, se prolongera jusqu’au 25 du mois en cours, avait déclaré mardi à New York, la porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, Mme Michelle Montas.
Après Rabat, M. Ross visitera Tindouf puis Alger, avant de se rendre à Madrid et à Paris. Par la suite, il devra retourner à New York pour d’autres consultations au siège des Nations Unies, avait précisé la porte-parole.
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